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lundi 24 décembre 2007

Ouirgane, histoire de Tinmel


Où dormir à Marrakech?

Tinmel constitue un des sites majeurs de l’histoire médiévale du Maroc.
C’est de cette petite bourgade berbère de la Vallée du Neffis, que sont partis les conquérants Almohades, conduits par leur guide spirituel Mahdi ibn Toumert puis par Abd al-Moumen Ibn Ali, pour former le plus grand empire que la Méditerranée occidentale ait connu depuis celui de Rome.


Cette ascension politique permit à Tinmel de devenir en cette seconde moitié du XIIèmes la véritable capitale spirituelle de l’empire et aussi la construction de la grande mosquée, d’une résidence royale qui abritait les souverains Almohades durant leurs traditionnelles visites pieuses au mausolée du vénéré Mahdi Ibn Toumert.
La chevauchée dura près de vingt ans et finit par la chute de la dynastie Almoravide et la prise de leur capitale Marrakech en 1147 J.C.
Après le déclin de la dynastie, Tinmel redevenait ce qu’elle fut avant cette épopée : une simple bourgade au milieu du Haut Atlas.

jeudi 13 décembre 2007

Les cascades d' Ouzoud



Où dormir à Marrakech ?

Situées à 150 km au nord-est de Marrakech, ces étonnantes chutes d’eau de 110 m de hauteur sont classées parmi les plus beaux sites du Maroc et constituent l’une des attractions naturelles les plus remarquables de l’Atlas marocain.
L’oued Ouzoud (« ouzoud » signifiant ‘olive’ en langue berbère, référence aux oliveraies de la région) se précipite au fond d’un gouffre verdoyant, pour rejoindre le canyon de l’oued el Abid, à 2 km de là. L’irrigation permet de nombreuses cultures, en particulier de splendides oliveraies.
Une promenade intéressante (pouvant durer de 2 à 4 h) consiste à descendre en aller-retour l’oued en aval des cascades, par une succession de bassins bordés de roseaux, où vous pourrez surprendre des martins-pêcheurs et de petites chutes d’eau.
Au-delà des cascades, une piste (21 km) pour l’oued Abid, aux gorges si profondes (de 400 à 600 m) qu’on n’en voit pas le fond. La piste descend en lacets jusqu’à l’amont des gorges, traverse l’oued et continue dans un bassin cultivé, à travers un paysage d’oliveraies.

mardi 27 novembre 2007

Agadir, le Royal Golf

En 1955, poussé par sa passion du golf, un Ecossais, Mister Wilson creusa un trou dans ce qui n’était alors qu’un simple pré, ainsi naquit le Royal Golf d’Agadir.
Quelques années plus tard, le Colonel Kamili, autre passionné, poursuivit son œuvre dessina les neuf trous et leur enceinte triangulaire.
Aujourd’hui, Le Royal Golf d'Agadir est un par 36 de 3600 mètres aux fairways emplis de senteurs, sapin, eucalyptus, mimosa, mêlées à celles de I'océan, tout proche... C'est un parcours plus qu'agréable, mais attention aux arbres et au sous-bois très touffu.
Les greens sont larges, bien défendus par de profonds bunkers et des groupes de palmiers qui
ferment les angles.
Difficulté au trou numéro 3, splendide par 5, avec ses 469 mètres et son bel obstacle d'eau qui réclamera toute votre habileté.
Après la partie, ne manquez pas le panoramique club- house, enfoui sous une cascade de bougainvillées.

jeudi 22 novembre 2007

Casablanca, La Mosquée Hassan II



Financée en partie par le peuple marocain dans le cadre d’une souscription nationale et inaugurée le 30 août 1993, la mosquée Hassan II (conçue par l’architecte français Michel Pinseau), est un chef-d’oeuvre architectural.
Symbole d’un islam ouvert sur le monde et sur la science, selon le vœu de Hassan II et construite en partie sur l’eau, à la pointe extrême du Mghreb ! Elle perpétue, sur le mode pharaonique, la tradition de la recherche architecturale et d’innovation technique qui a marqué la ville blanche depuis sa création. On est impressionné par le gigantisme de cet ensemble unique : arcs interminables, portes cyclopéennes, masse écrasante du minaret (qui lance son rayon laser à près de 30 km en direction de
La Mecque).
L’édifice religieux est prévu pour recevoir 25 000 fidèles à l’intérieur et 80 000 sur l’esplanade qui le prolonge.

Il aura fallu le concours de 35 000 artisans venus de Safi, Marrakech et Fès et six ans de travaux du groupe Bouygues, qui en assura la réalisation. L’ensemble du site couvre 9 ha, dont les deux tiers ont été gagnés sur la mer. En plus de la mosquée elle-même, s’étend un vaste complexe de bâtiments destinés à abriter bibliothèques, écoles coraniques et centres de conférences, dont l’achèvement reste à l’état de projet.
A l’intérieur de l’édifice, tout est grandiose et monumental ; le luxe et le raffinement de la décoration exalte le savoir-faire artisanal marocain : fresques et zelliges aux motifs géométriques, bois peint et sculpté, stucs aux dessins inextricables, arabesques aux motifs dessinés ou calligraphiés, couleurs lumineuses, tout témoigne du talent et de l’esprit novateur des artistes marocains. Après avoir franchi l’une des 25 portes en titane et en laiton, on entre dans l’immense salle de prière, soutenue par 78 piliers. Moucharabiehs en cèdre, en ébène et en acajou, revêtements de marbre et d’onyx, lustres italiens de Murano habillent l’ensemble. Le plafond coulissant, une masse de bois de cèdre de 1 100 t, permet par grande chaleur d’ouvrir la salle de prière au ciel…La toiture est recouverte de tuiles vert émeraude, couleur symbole de la plénitude spirituelle en terre d’islam. Les salles d’ablution aux vasques en forme de lotus se trouvent au sous-sol (occupé également par des hammams et des bains turcs).

mercredi 14 novembre 2007

Chefchaouen, Les reliefs

La Province de Chefchaouen se situe sur la chaîne rifaine. Les montagnes, d'une structure géologique relativement récente, sont formées de couches siliceuses et calcaires très accidentées avec des sommets dépassant parfois 2000 m
La ville de Chefchaouen se situe à 600 m d'altitude.
On distingue dans cette Province trois variétés de climat :
• La zone montagneuse au climat typiquement méditerranéen, pluvieux et froid en hiver et doux en été. Les précipitations y sont les plus importantes et varient entre 800 et 1.400 mm/an atteignant parfois 2.000 mm/an avec des chutes de neige.
• Un climat semi-aride qui domine la zone côtière avec des précipitations qui
varient entre 300 et 400 mm/an.
• La zone Sud est caractérisée par un climat humide en hiver et sec en été avec des précipitations oscillant entre 900 et 1.300 mm/an.
Ces fortes précipitations, conjuguées aux caractéristiques morphologiques du terrain, exposent cet espace rifain au phénomène de l'érosion et de l'éboulement. Ainsi, la perte du sol est estimée à une moyenne annuelle de 3.500 tonnes par km2, soit la plus forte perte à l'échelle nationale.

lundi 29 octobre 2007

Tinerhir


Une des plus belles palmeraies du Maroc!!
Ancien poste militaire, couronné d’une puissante kasbah, construit sur un piton rocheux (à 1 342 m d’altitude) et dominant une magnifique palmeraie (un vrai jardin d’Eden où vous pouvez flâner pendant des heures) - point de départ idéal pour les excursions dans les Gorges du Todra, les plus belles du Sud Marocain, réseau de défilés encaissés dont les parois rectilignes s’élèvent à une hauteur de 300 m, dans une gamme de rouges étonnante.

mercredi 24 octobre 2007

Laâyoune, Le musée des arts du Sahara

Ouvert en 2001, Le musée des arts du Sahara de Laâyoune est situé au sein de la maison de la Culture, il présente à travers ses collections le patrimoine culturel saharien et le désert Marocain...
Constituée de collections qui représentent l’artisanat local, bijoux, costumes féminins, instruments de musique, ensemble de selles, objets en cuir, reconstitution d’une école coranique, présentation d’une tente nomade, et des accessoires du dromadaire qui représente l’animal le plus prisé au Sahara…

vendredi 28 septembre 2007

Ouarzazate, la Kasbah de Taourirt

La Kasbah de Taourirt : par son importance, son architecture et sa décoration, c’est l’une des plus belles du Maroc (classée monument historique). Elle fut, la plus grande résidence du Glaoui, le pacha de Marrakech.
Ses bâtiments en pisé flanqués de tours crénelées, s’étagent sur des plans superposés, sur fond de murailles crépies de rose et creusées de dessins géométriques. On peut visiter quelques pièces des anciens appartements du Glaoui, dont la salle à manger et la chambre de la favorite (…), qui ont gardé leur décoration de stuc peint et leurs plafonds en bois de cèdre.
De la terrasse, vue remarquable sur le village fortifié berbère de Taourirt (antérieur à la ville de Ouarzazate, datant du XIIIème
siècle), la vallée et ses oasis, et les montagnes cernant l’horizon.

jeudi 6 septembre 2007

Salé, histoire de la ville

Fondée au 11 siècle,la ville de salé connut un véritable dévellopement à l'époques des Almohades(XIIème siècle) et Mérinides (du XIVème siècle), du fait de sa position stratégique sur la voie terreste : Fès/Marrakech et grâce à son port, centre d’échanges entre l’Europe et le Maroc.
L’activité commerciale de Salé durant XVIIIème siècle, lui permit d’étendre son influence dans le pays jusque dans des régions très éloignées.Au XVIIème siècle, l’arrivée des réfugiés musulmans d’Espagne donna un nouveau souffle à la cité et créa une rivalité avec la ville toute voisine de Rabat. A cette époque Salé fut célèbre surtout par son intense activité maritime. Avec le XIXème siècle s’annonce la fin du rôle commerciale prépondérant dont jouissait la ville et Salé s’enferma sur elle-même et demeura au cours du XIXème et pendant l’époque du protectorat français un haut lieu de culture et de la vie religieuse.

mercredi 5 septembre 2007

Taroudant, histoire de la ville

Bien que connu Taroudant depuis le Haut Moyen Age, Taroudant ne va acquérir tout son importance qu’avec les dynasties almoravides et almohades qui vont en faire une base militaire pour le contrôl de la région du Sous, assurant par la même le commerce caravanier en provenance du sahara.
Taroudant doit surtout son éclat et son développement à la dynastie saadienne. Et c’est le souverain Mohamed al cheikh qui procéda à la rénovation de la capitale déchue et fit ériger la grande mosquée, la medersa et la Kasbah sultanienne et entrepris construction de l’enceinte. Suite à ces travaux la ville prit le nom de son rénovateur "al-Mohammadia".
Le rôle commercial de Taroudant fut à cette époque très important puisqu’elle constituait une étape incontournable dans le commerce qui
reliait le Maroc au Soudan. C'est par le Sous que passaient les produits sahariens acheminés vers Agadir et ensuite vers l'Europe.
Sur le plan militaire, la ville constitua pour les Saadiens un quartier général pour la lutte contre la présence portugaise sur le littoral atlantique marocain.
La prospérité de Taroudant se maintiendra tout au long du XVI ème siècle. Après les Saadiens et en l’absence d’une autorité centrale puissante, la ville allait se soustraire au pouvoir mais finira par passer sous l'égide du sultan alaouite Moulay Rachid en 1669-1670., puis celui du sultan Moulay Ismaïl en 1687.

lundi 2 juillet 2007

Chefchaouen, histoire de la ville


La construction de la ville de Chefchaouen fut fondée en 1415 par le Chérif Moulay Ali Ibn Rachid. Son entreprise s’inscrivait dans un contexte de résistance locale à la conquête Portugaise et Espagnole…
L’arrivée massive de familles andalouses durant la période de la Reconquista Espagnole contribua au développement démographique et architectural de la ville.
En plus de son rôle militaire, Chefchaouen a constitué à travers son histoire un pôle religieux et spirituel qui exerçait une influence régionale mobilisatrice contre le danger ibérique.
Chefchaouen compte un important patrimoine religieux : 20 mosquées et oratoires, 11 zawiyas et 17 mausolées ; ceci lui a valu le nom de El Madine El
Saliha « la ville sainte »
Chefchaouen resta longtemps fermé aux européens, seul Charles de Foucauld en 1883 réussit à y pénétrer au cours de sa fameuse « reconnaissance à travers le Maroc » en se faisant pour juif…mais n’y resta qu’une nuit.
En 1920, les Espagnole prirent Chefchaouen, qu’ils rendirent en 1956 au royaume du Maroc

mercredi 20 juin 2007

Asilah, le Cromlech de M'zora ou M’Soura


Situé à 25 km au Sud d’Asilah en direction de Larache, le tertre de M'zora ou Cromlech de M’Soura est l'un des plus célèbres monuments funéraires du nord-ouest marocain.
Cromlech de M’Soura est composé d’un cercle de 167 menhirs entourant un tumulus de près de 55m de diamètre, la plus haute de ces monolithes mesure plus de 5 m.
Selon la légende, ce monument serait la tombe du géant d'Antée, fils de Neptune et de la Terre, après qu’Hercule l’eut terrassé

vendredi 15 juin 2007

Taroudant, la Médina


Les remparts de 7,5 km sont jalonnés de 130 tours, 19 bastions d'angle et percés de cinq portes.
Les 5 portes : Bab al-Kasbah, Bab Zorgan, Bab Targhount, Bab Oulad Bounouna et Bab El khemis, sont coudées et attestent de leur caractère défensif.
La plus importante par ses dimensions et par sa situation est la porte dite de "la Kasbah" ; elle se situe sur le flanc oriental à quelques dizaine de mètres de la Kasbah. C’est une porte bastionnée, flanquée par deux tours massives qui font saillies sur l'enceinte.

Du côté sud, la ville est desservie par la porte dite "Bab Zorgane". Cette porte
ainsi que celles dites "Bab el Khemis" et "Bab Oulad Bounouna" sont toutes coudées et possèdent un vestibule à ciel ouvert. Bab Zorgane et Bab Sensla sont dominées par des tours bastionnées et par un chemin de ronde. De dimensions plus réduites que les précédentes,"Bab Targhount" a par contre un vestibule couvert .
La Kasbah occupe la partie nord-est de Taroudant. Elle est équipée de tours carrées de dimensions plus réduites que celles de la grande muraille.

jeudi 17 mai 2007

Larache, les visites à ne pas manquer

- le panorama sur la ville (quitter Larache en direction de Tanger et tourner à gauche à la hauteur du site de Lixus, à environ 4 km) : vue magnifique en se rendant sur la plage située de l’autre côté de l’oued, qui s’étire sur des kilomètres
- le Musée Archéologique, installé dans un bastion du XVI ème siècle, frappé aux armes de Charles Quint : recèle quelques belles sculptures, un grand nombre de pièces de monnaie et de nombreux objets trouvés dans les fouilles de Lixus

- la Citadelle de la Cigogne, forteresse érigée en 1578 sur l’ordre d’un sultan saadien par les prisonniers portugais de la « bataille des trois rois », et remaniée par les Espagnols au XVII ème siècle
- le marché municipal, au style hispano-mauresque, avec ses tours et coupoles et son enceinte : sous les arcades, sont installés les marchands de poissons et de fruits & légumes
- la tombe de Jean Genet, dans le cimetière chrétien, plein de charme, repeint en blanc et bleu, avec la mer pour toile de fond ; sur sa tombe, deux pierre blanches qui encadrent un peu de sable rouge. L’océan pour seul compagnon, la prison juste derrière, l’écrivain repose comme il a vécu.

mardi 15 mai 2007

Oujda, la grotte de Taforalt


La grotte de Taforalt se situe dans le Maroc oriental, à 55 Km au nord ouest d'Oujda.
Commencées en 1951 par l'abbé Roche les fouilles ont été poursuivies par le service marocain de l'archéologie en coopération avec la mission archéologique française à partir de 1969.
Les datations effectuées ont montrées que l'occupation Ibéromaurisienne de ce site s'intercale entre 21 900 BP et 10 800 BP, l’occupation l'Atérien a donné des dates qui se situent entre 32.000 et 40.000 ans BP.
La grotte de Taforalt est d'une grande importance puisqu'elle a livré plusieurs restes humains,
des objets de parure et des restes fauniques

vendredi 11 mai 2007

Maison d'hôtes à Nekob


Véritable oasis de calme vous apprécierez aux heures les plus chaudes de la journée, de vous rafraîchir dans la piscine en forme de kasbah et vous pourrez vous relaxer sur des transats autour d'un jus d'orange traditionnel.






TerreMaroc.com Maison d'hôtes à Nekob



Maison d'hôtes de charme avec des chambres climatisées, Cuisine raffinée.