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mardi 27 novembre 2007

Agadir, le Royal Golf

En 1955, poussé par sa passion du golf, un Ecossais, Mister Wilson creusa un trou dans ce qui n’était alors qu’un simple pré, ainsi naquit le Royal Golf d’Agadir.
Quelques années plus tard, le Colonel Kamili, autre passionné, poursuivit son œuvre dessina les neuf trous et leur enceinte triangulaire.
Aujourd’hui, Le Royal Golf d'Agadir est un par 36 de 3600 mètres aux fairways emplis de senteurs, sapin, eucalyptus, mimosa, mêlées à celles de I'océan, tout proche... C'est un parcours plus qu'agréable, mais attention aux arbres et au sous-bois très touffu.
Les greens sont larges, bien défendus par de profonds bunkers et des groupes de palmiers qui
ferment les angles.
Difficulté au trou numéro 3, splendide par 5, avec ses 469 mètres et son bel obstacle d'eau qui réclamera toute votre habileté.
Après la partie, ne manquez pas le panoramique club- house, enfoui sous une cascade de bougainvillées.

jeudi 22 novembre 2007

Casablanca, La Mosquée Hassan II



Financée en partie par le peuple marocain dans le cadre d’une souscription nationale et inaugurée le 30 août 1993, la mosquée Hassan II (conçue par l’architecte français Michel Pinseau), est un chef-d’oeuvre architectural.
Symbole d’un islam ouvert sur le monde et sur la science, selon le vœu de Hassan II et construite en partie sur l’eau, à la pointe extrême du Mghreb ! Elle perpétue, sur le mode pharaonique, la tradition de la recherche architecturale et d’innovation technique qui a marqué la ville blanche depuis sa création. On est impressionné par le gigantisme de cet ensemble unique : arcs interminables, portes cyclopéennes, masse écrasante du minaret (qui lance son rayon laser à près de 30 km en direction de
La Mecque).
L’édifice religieux est prévu pour recevoir 25 000 fidèles à l’intérieur et 80 000 sur l’esplanade qui le prolonge.

Il aura fallu le concours de 35 000 artisans venus de Safi, Marrakech et Fès et six ans de travaux du groupe Bouygues, qui en assura la réalisation. L’ensemble du site couvre 9 ha, dont les deux tiers ont été gagnés sur la mer. En plus de la mosquée elle-même, s’étend un vaste complexe de bâtiments destinés à abriter bibliothèques, écoles coraniques et centres de conférences, dont l’achèvement reste à l’état de projet.
A l’intérieur de l’édifice, tout est grandiose et monumental ; le luxe et le raffinement de la décoration exalte le savoir-faire artisanal marocain : fresques et zelliges aux motifs géométriques, bois peint et sculpté, stucs aux dessins inextricables, arabesques aux motifs dessinés ou calligraphiés, couleurs lumineuses, tout témoigne du talent et de l’esprit novateur des artistes marocains. Après avoir franchi l’une des 25 portes en titane et en laiton, on entre dans l’immense salle de prière, soutenue par 78 piliers. Moucharabiehs en cèdre, en ébène et en acajou, revêtements de marbre et d’onyx, lustres italiens de Murano habillent l’ensemble. Le plafond coulissant, une masse de bois de cèdre de 1 100 t, permet par grande chaleur d’ouvrir la salle de prière au ciel…La toiture est recouverte de tuiles vert émeraude, couleur symbole de la plénitude spirituelle en terre d’islam. Les salles d’ablution aux vasques en forme de lotus se trouvent au sous-sol (occupé également par des hammams et des bains turcs).

mercredi 14 novembre 2007

Chefchaouen, Les reliefs

La Province de Chefchaouen se situe sur la chaîne rifaine. Les montagnes, d'une structure géologique relativement récente, sont formées de couches siliceuses et calcaires très accidentées avec des sommets dépassant parfois 2000 m
La ville de Chefchaouen se situe à 600 m d'altitude.
On distingue dans cette Province trois variétés de climat :
• La zone montagneuse au climat typiquement méditerranéen, pluvieux et froid en hiver et doux en été. Les précipitations y sont les plus importantes et varient entre 800 et 1.400 mm/an atteignant parfois 2.000 mm/an avec des chutes de neige.
• Un climat semi-aride qui domine la zone côtière avec des précipitations qui
varient entre 300 et 400 mm/an.
• La zone Sud est caractérisée par un climat humide en hiver et sec en été avec des précipitations oscillant entre 900 et 1.300 mm/an.
Ces fortes précipitations, conjuguées aux caractéristiques morphologiques du terrain, exposent cet espace rifain au phénomène de l'érosion et de l'éboulement. Ainsi, la perte du sol est estimée à une moyenne annuelle de 3.500 tonnes par km2, soit la plus forte perte à l'échelle nationale.